Après quelques semaines un peu compliquées,
je vous retrouve avec plaisir pour cet article sur le blog.
Mes vacances sur Oléron (fin août/début septembre) se sont avérées très décevantes
en ce qui concerne les libellules...
Je m'attendais à en voir partout comme les autres années,
et bien, pas du tout !
La canicule de ces derniers mois a, en effet, eu des conséquences
catastrophiques, tant au niveau de la flore que la faune...
Végétation complètement grillée, marais à sec, juste quelques papillons et rares libellules.
A peine, 4 ou 5 aperçues par sortie (dans mon chemin) et encore en cherchant bien...
Petit exemple : normalement il y a toujours environ 40 à 50 cm d'eau dans ces anciennes claires,
même en plein été... Cette année, c'était tellement sec que j'ai pu descendre et prospecter à l'intérieur... (J'y ai d'ailleurs vu l' Aeschne présentée plus bas)
Voici donc les rares clichés que j'ai pu faire...
(Aucune série, juste une photo par ci, par là)
Leste barbare - Lestes barbarus ♂
Leste vert - Chalcolestes viridis ♂
Leste vert - Chalcolestes viridis ♀
Aeschne mixte - Aeshna mixta ♂
Sympétrum méridional - Sympetrum meridionale ♂
Sympétrum sanguin - Sympetrum sanguineum ♂
Sympétrum mériodional - Sympetrum meridionale ♂ et ♀
Et pour finir ce
Sympétrum méridional colonisé par un nombre impressionnant de larves
d'hydracariens (Arrenurus papillator) sur les ailes...
(Août/Septembre 2019, Oléron, Charente Maritime)
Vous aurez compris que je suis déçue de mes maigres observations...
En espérant, quand même, que la répercussion ne soit pas, elle aussi, catastrophique
sur les populations de la saison prochaine en 2020... Mais j'en doute fortement !